Dans le Buddhisme, il accompagne le pratiquant bouddhiste lors de ses prières, et sert à compter les récitations de mantras. Entre les grains de la mala sont, parfois, insérés quatre repères appelés chaturmaharaja, perles plus grosses ou pendentifs symboliques (vajra ou gantha) La mala peut être en bois, en verre, en pierres semi-précieuses ou en os. Il est composé de 108 grains ou graines qui signifient les 108 épreuves que Bouddha a dû subir, ou les 108 noms qu'il utilise.
Dans l'hindouisme, le rudraksha est constitué de graines de différentes tailles d’Elaeocarpus ganitrus. Le simple fait de porter ce chapelet sur soi, dans l'hindouisme, aurait des vertus spirituelles.
La mâlâ est aussi une guirlande de fleurs – souci ou jasmin – utilisée pour la parure. Lorsque celle-ci est placée sur une représentation divine, elle a alors un caractère dévotionnel. La fabrication de ces mâlâ est la tâche d'artisans spécialisés, les mâlâkâra constitués en caste et maîtrisant ce qui est considéré comme un des 64 arts traditionnels indiens. Le mot mâlâkâra est d'ailleurs un nom de famille courant au Bengale pour les artisans de cette caste.